Galerie de Serge Froment
Serge Froment fait de la photo depuis le début de la vingtaine. Durant sa période argentique, il développait ses photos en couleurs dans sa propre chambre noire. Passé au numérique en 2002, il a remplacé sa chambre noire par Photoshop, puis Lightroom et finalement Capture One.

Les conflits de plans constituent la plus grande difficulté lorsqu’on photographie des arbres. Une scène qu’on voit en trois dimensions devient plate et tout se confond. Le noir et blanc, de concert avec le systèmes de zones d'Ansel Adams, règle ce problème de façon magistrale.

Je demeure à Pointe-Saint-Charles depuis 2006, mais la série télévisée M’entends-tu? m’a fait redécouvrir mon quartier, au point de me donner le goût de le mettre au programme de l'atelier Vacances photo 2022. Ce faisant, j’ai réalisé qu’il y a près de chez moi bien d’autres trésors en plus du Canal de Lachine.

Au début juillet 2020, Denise et moi avons fait un voyage exploratoire aux Îles-de-la-Madeleine. Tout comme les groupes accompagnés par Michel Proulx, nous y sommes allés en avion et nous avons résidé à La Salicorne.

Au printemps 2019, Denise et moi avons parcouru le Portugal de long en large, cheminant de Lisbonne à Porto, et de bas en haut, en montant ses nombreux escaliers.

Frimousses, bettes, bouilles, beaux visages d’hommes, de femmes et d’enfants, tous croqués bien loin d’ici. Œil rieur ou regard lointain, sourires attachants, visages tendres ou burinés de nos frères et sœurs de l’autre bout du monde.

Paysages croqués aux quatre coins du monde. Air, terre, feu et eau. Demeure des gens, endroits sacrés ou profanes. Lieux arides ou verdoyants.

N'importe quoi peut être un sujet: écorce, mousse, glace, neige, graffiti, reflet, etc. Ce qui compte, c'est le jeu des couleurs, des textures, des lumières et des ombres. En autant que l'œil soit captivé et s'attarde.

Fragiles, diaphanes, opalins, éphémères, colorés, secs ou mouillés. Arrangements floraux, végétaux ou minéraux. La nature dans tous ses états.

Machines immobiles, poulies rouillées, univers oubliés et empoussiérés. Paradis de la texture et du graffiti. Endroits éphémères à photographier pendant qu'ils sont encore là, car ils sont condamnés, barricadés.

Nuages, brume, eau, champs et arbres. La beauté de la nature, sauvage ou domestiquée. La lumière du matin ou celle du soleil couchant.

Foyer de l'individu, de la foule ou des machines. Lieu public, intime ou interdit d'accès. L'endroit ou l'envers du décor. Ombre et lumière. Repaire.

Tout le monde dort. Les lumières veillent. Endroits joyeux, animés ou sinistres. Apprivoiser les contrastes, illuminer les ombres, meubler le silence et tromper l'attente.

La neige est caméléon: elle prend la couleur de son environnement. Diaphane dans la brume, brillante au soleil, orangée, violette et turquoise au couchant. Eau, brume, glace, objets ensevelis. Tout lui va bien. Un rien l'habille.