Dans article du « merveilleux » mois de novembre que tout le monde au Québec appréhende à tort ou à raison, nous parlerons de lumière et de contrastes.
Photographier la lumière de novembre, c’est capturer une ambiance unique marquée par des journées plus courtes et une lumière plus douce. Les teintes dorées et froides de ce mois offrent une qualité de lumière particulière, avec des contrastes plus subtils, parfois brumeux, mais aussi des éclats lumineux à travers des cieux souvent changeants.
Bon, le paragraphe qui précède idéalise un peu les journée grises et pluvieuses, mais chez Photographie tous azimuts nous sommes plutôt positifs…
Pour bien saisir cette lumière, il faut jouer avec l’heure du jour : les matinées et les fins d’après-midi sont idéales pour profiter de la lumière rasante qui crée des ombres longues et un éclairage doux. Les nuances de la nature changent également, avec des feuillages tombants, des branches nues, ou des paysages saturés de brumes matinales. Les couleurs chaudes des feuilles mortes peuvent aussi faire ressortir la lumière, notamment lorsqu’elle se reflète sur l’humidité de l’air ou les surfaces mouillées.
Une autre clé pourrait être de jouer avec les effets de la météo : la lumière en novembre peut se filtrer à travers des nuages bas ou être éclatante après une pluie, créant une atmosphère particulière qui semble à la fois intime et mélancolique. Le contraste entre les espaces lumineux et ombragés peut renforcer cette ambiance unique. N’oubliez-pas que même avec votre téléphone cellulaire vous pouvez sur-exposer et sous-exposer pour personnaliser le contraste et améliorer la photo.
En résumé, photographier la lumière de novembre, c’est saisir une douceur étrange, une lumière qui se fait plus intime et éphémère à mesure que l’année se termine. C’est aussi accepter que les photos peuvent être prises partout, sans argumenter qu’il fait mauvais ou nuageux.
Comme disent les éditeurs du fameux National Geographic à leurs photographes: « on veut voir vos photos, pas vos excuses ».